En matière de mobilier d’intérieur, la mode varie toujours entre amour pour les objets modernes avant-gardistes, et retour à des meubles plus rétro vintage. Tel un balancier intemporel, ces deux catégories de biens forment les deux revers d’une même médaille, dans un mouvement sans fin. Ce qui est certain, c’est qu’un nombre croissant de consommateurs commence à se fatiguer du mobilier standardisé proposé par les géants du secteur, tel un suédois réputé – dont on retrouve les articles dans tous les appartements et maisons. Voilà pourquoi les vieux objets sont de plus en plus remis au goût du jour, après des années de mise au placard.
La redécouverte du mobilier vintage, une tendance grandissante
Ainsi désormais, de nombreux trentenaires urbanisés aiment à aller chiner les brocantes, en quête de l’objet vintage qui garnira leur salon ou leur chambre. « Nous cherchons des objets qui ont vécu » est le discours de ces consommateurs d’un genre nouveau, comme si ces derniers étaient animés pour de vrai. À l’image d’un objet symbolique tel que l’horloge coucou, tout ce qui est propre à rappeler l’univers d’intérieur d’autrefois est bon à être acheté, même si dans la majorité des cas ces vieux objets sont acquis pour intégrer un univers plutôt tendance.
La recherche d’objets ayant une vraie valeur artisanale
Finalement, ce rejet de la standardisation du mobilier induite par la production d’articles en série permet de remettre en valeur des objets de conception artisanale pure et dure. Ainsi l’horloge coucou est-elle faite d’un mécanisme bien plus complexe qu’il n’y paraît, et dont il faut prendre grand soin. Fixer l’horloger, régler l’alarme et la sonnerie, ou encore dépoussiérer les mécanismes nécessite un vrai entretien régulier. Cela permet justement de choyer son objet, qui prend de la sorte une vraie valeur affective auprès de son acquéreur. C’est toute la vertu du mobilier d’époque, auquel on finit par s’attacher.